Cycl’OBS un projet du TOCS 2021

Notre choix s’est porté sur les solutions électroniques et les capteurs disponibles à SoFAB :

• Un boitier M5 ATOM contenant un SoC ESP32 capable de communiquer en Wifi et de piloter un capteur.
  Encore plus réduit que le M5 Stick C utilisé lors des formations, il n’a ni écran ni batterie, elle sera apportée par une extension « Tailbat » du même fabricant. 
• Un module GPS compatible avec le M5 ATOM équipé d’une carte SD pour stocker les informations pendant les trajets extérieurs et ainsi économiser la batterie en coupant les connexions Wifi. 
• Un module I2C ToF (time of flight, temps de vol) basé sur le capteur de télémétrie VL53L0X de STMicroelectronics capable de détecter un obstacle de 3 cm à 2 mètres

Côté Cloud, les solutions : 

• Une passerelle SaaS pour enregistrer les valeurs reçues via REST API dans une feuille de données Google Sheets
• Un script JS pour transformer les coordonnées en format GeoJSON
• Une carte dynamique OpenStreetMap pour visualiser les points et identifier ainsi les zones dangereuses et faire remonter aux collectivités responsables les améliorations nécessaires

Semaine après semaine, nous partagerons les réflexions de l’équipe et les activités réalisées par

Mois 1 : le lancement 🙂

Présentation du sujet et partage d’idées pour réaliser un capteur de dépassement. Un peu de maths pour calculer les différents temps de passage devant le capteur : objectif moins de 90 ms de temps de détection.

Mois 2 : tests des composants et assemblage

Le design retenu rappellera un robot animé des années 2000… Plusieurs prototypes ont été produits 

Mois 3 : prototype fonctionnel et cartes de visualisation

L’électronique étant très simple à connecter, les tests fonctionnels ont pu avoir rapidement lieu, le boitier a été adapté.

En parallèle, la partie REST API, stockage de données et affichage sur une carte ont été déjà mis en ligne !

Une fois l’objet connecté utilisé, les données collectées pendant les déplacements seront partagées dans une base commune (un fichier plat partagé sur un espace en ligne, accessible de manière automatisé) et chaque dépassement sera représenté avec une couleur correspondant au danger : rouge à la moitié de la limite imposée par le code de la route (R414-4 du CDLR : 1 mètre en ville, 1m50 hors agglomération), jaune sous la limite, vert au-delà.

Les données seront réutilisables par la communauté pour d’autres usages et analyses. Les solutions Open street map et Umap sont déjà bien connues des communautés de cyclistes et sont faciles d’intégration dans un projet IoT.

Juin.

Avec les premières données collectées, nous souhaitons voir apparaître en une quinzaine de jours de collecte quotidienne sur près de 40 km chacun suffisamment de zones à risques de 2 catégories :

– les zones déjà connues et identifiées, mais cette fois avec des chiffres à l’appui concernant la fréquence et la gravité des infractions constatées.

– les zones nouvelles qui n’apparaissent pas dans les enquêtes, parce que peu fréquentées ou n’étant pas ressenties comme dangereuses malgré la proximité des  véhicules.

Juin.