Publié par Prof. Jean DEMARTINI sous licence Creative Commons BY-SA.
Léonard de Vinci, dans ses études sur les armes et éléments de guerre, a dessiné un pont dont la structure auto-bloquante est remarquable.
Sa structure semble remarquable. Malheureusement le dessin n’est pas très détaillé et ne décrit pas comment doivent être réalisés les éléments de ce pont. Dans l’esprit, aucun lien ni aucune fixation ne sont nécessaire, c’est le poids du pont qui doit assurer son verrouillage.
C’est un bel exemple de mécanique récursive.
Le pont est constitué de traverses et de longerons. On constate qu’il faut une traverse pour deux longerons.
10 traverses
Chaque traverse va recevoir 3 longerons sur ses extrémités. Le verrouillage de la traverse pourra être assuré par une encoche dont la largeur est égale à 3 fois la largeur d’un longeron.
20 longerons
Chaque longeron possède deux encoches « en-dessous » et une encoche « en-dessus ». Ces encoches permettent à chaque longeron de s’appuyer sur deux traverses et d’en porter une. C’est cette disposition qui permet le verrouillage de la structure du pont par son propre poids.
Il ne reste plus qu’à monter le pont !
Départ
Ce motif va se répéter pour assembler le pont selon le schéma récursif :
« Un Pont » = « motif de base »
ou
« Un Pont » = « Un Pont » + « Motif de Base »
Un Pont + Motif de Base |
+ un motif de base … |
… Le pont est terminé. |
||
puis | et |
Les schémas mécaniques pour la découpe sont dans le fichier : pont-auto-bloquant.dxf